#98 : Jack Twyman

Pour comprendre la façon dont les joueurs ont été classés, merci de consulter cet article.

Le portrait de chaque joueur se divise en trois parties : le C.V. (qui résume le palmarès et les accomplissements du joueur), le côté pile (ses qualités) et le côté face (ses défauts).

TWYMAN

JACK TWYMAN

11 ans de carrière, dont 7 de qualité.
6 fois All-Star.
Parmi les 10 meilleurs joueurs de la NBA en 1960 et 1962.
Meilleurs pourcentage de réussite au tir de la NBA en 1958 (saison régulière), meilleur pourcentage de réussite au lancer-franc en play-offs en 1965 (play-offs).
Pic de forme de 3 ans en saison régulière : 29 points, 9 rebonds et 3 passes décisives de moyenne.
Pic de forme de 3 ans en play-offs : 20 points, 8 rebonds et 2 passes décisives de moyenne (26 matchs).

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Côté face :

Aussi bon qu’il ait été, personne ne se rappelle réellement des prouesses de Jack Twyman sur le terrain. Dans ce classement, il marque la limite des « ailiers blancs des années 50 et 60 » ; c’est un peu l’équivalent de Cliff Hagan, sauf que Hagan a gagné un titre NBA et est entré au Hall of Fame en 1978, cinq ans avant Twyman (même s’il a pris sa retraite quatre ans après lui). Hagan a donc mérité (de peu) de figurer plus haut dans ce classement. Twyman est également la première vieille gloire de la ligue à devenir un analyste TV inférieur à la moyenne, même s’il a été assez chanceux pour interviewer Russell juste après les finales de 1969, lorsque Russell n’a pas pu répondre à la question : « Comment vous sentez-vous ? » avant de finalement craquer, et de commenter la sortie de Willis Reed lors du Match 7 des Finales 1970. Ça n’a pas grand-chose à voir avec sa carrière sportive, d’accord, mais il fallait quand même le dire.

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Côté pile :

En fin de compte, c’est en dehors du terrain que Twyman s’est le mieux illustré : lorsque son coéquipier Maurice Stokes a été brutalement touché par une maladie qui a mis fin à sa carrière, Twyman et sa famille ont pris Stokes sous leur tutelle, se sont occupés de lui et ont recueilli de l’argent pour payer les frais d’hôpitaux. Compte tenu du contexte racial (Twyman était blanc, Stokes était noir) et du climat social de l’époque, il doit sans doute s’agir de l’une des plus belles histoires du sport (que vous pouvez découvrir ici dans son intégralité). Ce qu’a fait Twyman en tant qu’homme est bien plus important que ce qu’il a pu réaliser en tant que joueur, et pourtant, il a été l’un des meilleurs arrières des années 60 (regardez son CV). On peut lui tirer un grand coup de chapeau.

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