Top 10 des plus grands moments de l’histoire des play-offs NBA

Chaque année, les play-offs NBA donnent l’occasion d’assister à de grands matchs, de grandes performances ou de magnifiques actions. Dans ce premier top 10 consacré à l’histoire des play-offs, nous allons détailler les plus grands moments ayant eu lieu au cours d’un match décisif. Certains d’entre eux sont inoubliables, au point d’être devenus légendaires. Voici le top 10 des plus grands moments de l’histoire des play-offs de la NBA.

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Mentions honorables

Le tir miraculeux de Derek Fisher (Match 5, demi-finales de Conférence Ouest 2004) : en 2004, les Spurs, champions en titre, affrontent les Lakers de Kobe Bryant et Shaquille O’Neal au même stade que l’année précédente. Dans le Match 5, les Spurs mènent d’un point alors qu’il ne reste plus que 0,4 secondes à jouer. À cet instant, personne ne donne plus cher de la peau des Lakers. Mais sur la remise en jeu effectuée au milieu du terrain, Gary Payton trouve Derek Fisher qui s’écarte de la raquette et tire instantanément. Le ballon rentre. 74-73 et 3 victoires à 2 pour les Lakers, qui se qualifieront chez eux au match suivant.

« The Shot » (Match 5, premier tour de Conférence Est 1989) : au premier tour des play-offs de la Conférence Est 1989 (qui se joue en cinq matchs), les Bulls affrontent les jeunes et prometteurs Cavaliers. Il reste trois secondes à jouer dans le Match 5 et les Cavaliers mènent 100 à 99. Temps mort et dernière chance pour les Bulls. Jordan se sort du marquage de Craig Ehlo et de Larry Nance, reçoit le ballon et inscrit un tir au niveau de la ligne des lancers-francs au nez et à la barbe d’Ehlo. Les Bulls sont qualifiés. Le pauvre Craig Ehlo, quant à lui, restera toute sa vie marqué par ce tir.

Don Nelson pour Bill Russell (Match 7, Finales NBA 1969) : avec Russell et Sam Jones en fin de carrière, tout le monde raye les Celtics de la liste des favoris au titre après leur quatrième place à l’Est en saison régulière. Ce qui n’empêche pas les hommes en vert d’arriver jusqu’en finale contre les Lakers et leurs stars Baylor, West et Chamberlain. Dans le Match 7, les Celtics mènent 103-102 ; sur une attaque, John Havlicek perd le ballon. Celui-ci revient dans les mains de l’ailier Don Nelson, qui déclenche un tir depuis la ligne des lancers-francs. Le ballon rebondit sur l’arrière de l’arceau et, de façon totalement improbable, retombe droit à travers le cercle. Les trois points d’avance permettront aux Celtics de gérer la fin de match pour l’emporter 108-106 et donner à Bill Russell le plus inattendu de ses onze titres.

Huit points en neuf secondes pour Reggie Miller (Match 1, demi-finales de Conférence Est 1995) : au milieu des années 90, la rivalité entre les Knicks et les Pacers bat son plein. Les équipes se retrouvent opposées en demi-finales de la Conférence Est 1995. Au premier match, les Knicks à domicile mènent 105-99 à 18,7 secondes de la fin. Autant dire que le match est plié. Mais la star des Pacers Reggie Miller ne l’entend pas de cette oreille : il inscrit rapidement un tir à trois points puis, sur la remise en jeu, intercepte le ballon et retourne derrière la ligne à trois points pour égaliser, avant d’inscrire deux points supplémentaires au lancer franc. Les Pacers remporteront le match 107-105, et la série avec.

Tous les tirs décisifs de Robert Horry : aucun joueur n’a rentré plus de tirs décisifs en play-offs NBA que Robert Horry. Plutôt que d’en parler ici, nous reviendrons sur ses exploits dans le portrait qui lui sera consacré.

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Le top 10

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10. Erving vole sous le panier (Match 4, Finales NBA 1980)

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Le contexte : en 1980, les Sixers de Philadelphie affrontent en finale les Lakers d’Abdul-Jabbar et du jeune Magic Johnson. À l’époque, Julius Erving, la star des Sixers, est au sommet de son art. L’action qu’il réalisera au cours du Match 4 de la série n’a pas été décisive, mais elle reste dans les mémoires de tous ceux qui l’ont vue comme l’une des plus extraordinaires de l’histoire du basket-ball.

L’action : Philadelphie mène au score 89-84 lorsque Erving échappe à Mark Landsberger et se dirige vers le panier en longeant la ligne de fond. Abdul-Jabbar se dresse pour lui barrer la route. Erving, qui a déjà décollé, change de trajectoire en plein vol et passe au-dessous du panier. Il glisse son long bras de l’autre côté et marque d’un tir « à la cuiller ». Les spectateurs, stupéfaits, applaudissent à tout rompre. Philadelphie remportera le match, mais les Lakers gagneront le titre, avec une performance légendaire de Magic Johnson au cours du Match 6.

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9. « The sky-hook is good ! » (Match 6, Finales NBA 1974)

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Le contexte : en 1974, les Milwaukee Bucks du MVP Kareem Abdul-Jabbar affrontent les Boston Celtics en finale. Abdul-Jabbar est au sommet de son art, mais les Celtics en ont vu d’autres. Grâce à un jeu rapide et à une défense tout-terrain, ils parviennent à arracher trois victoires sur lors des cinq premiers matchs. Abdul-Jabbar a été particulièrement bien gardé par ses adversaires directs, Dave Cowens et Henry Finkel. Il suffit aux Celtics de remporter le Match 6 pour obtenir le titre.

L’action : le temps réglementaire s’achève sur un score nul, qui donne lieu à une prolongation. Celle-ci se termine également sur un score nul : deuxième prolongation. À 7 secondes de la fin, Havlicek marque un panier pour donner l’avantage aux Celtics 101 à 100. Sur la remise en jeu, Abdul-Jabbar dribble et rentre un bras roulé à longue distance au-dessus de Finkel. Le commentateur radio des Bucks, Eddie Doucette, baptise le geste en direct : le terme de sky hook (« bras roulé ») est officiellement né ce soir-là. Le panier d’Abdul-Jabbar permettra aux Bucks de remporter le match, mais pas le titre : les Celtics gagneront le Match 7 quelques jours plus tard, en s’y mettant à plusieurs pour cerner Abdul-Jabbar.

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8. « Mr. Clutch » du milieu de terrain (Match 3, Finales NBA 1970)

Le contexte : les Finales NBA 1970 sont restées dans les mémoires en raison du retour mémorable de Willis Reed pour le Match 7, qui permettra à des Knicks remontés à bloc de remporter le titre contre les Lakers. Mais l’action de Jerry West au Match 3 est tout aussi emblématique. Après s’être partagé les deux premiers matchs, les Knicks et les Lakers reviennent à Los Angeles pour le Match 3. Les Lakers mènent de 14 points à la mi-temps, mais les Knicks sonnent la charge et reviennent à 96 partout à deux minutes de la fin.

L’action : à 13 secondes de la fin, Wilt Chamberlain égalise sur un lancer-franc. Sur l’action suivante, un tir précis de Dave DeBusschere donne l’avantage aux Knicks, 102 à 100. Il ne reste plus que deux secondes à jouer. Chamberlain passe à West, qui s’approche au maximum du panier adverse avant de déclencher un tir entre la raquette et la ligne de milieu de terrain. Le ballon rentre. 102 partout. Si la ligne des trois points avait existé, les Lakers auraient gagné le match et le sort des séries aurait sans doute radicalement changé. Au lieu de ça, les Knicks se reprendront en prolongation et remporteront le match 111-108.

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7. Ralph Sampson élimine les Lakers (Match 5, Finales de Conférence Ouest 1986)

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Le contexte : au milieu des années 80, la rivalité entre Magic Johnson et Larry Bird donne un grand coup de fouet à la NBA. Les Lakers et les Celtics se retrouvent deux fois en finale, en 1984 (victoire des Celtics) et 1985 (victoire des Lakers). En 1986, tout le monde s’attend à revoir les deux équipes en finale. Mais, tapie dans l’ombre, une équipe progresse indubitablement : les Rockets des tours jumelles Sampson et Olajuwon. Un article sera consacré à cette équipe ainsi qu’à cette série contre les Lakers ; on ne va donc pas trop s’y attarder. Disons simplement qu’en finale de Conférence Ouest, les Rockets perdent le premier match avant de remporter les trois suivants par 10, 8 et 10 points d’écart.

L’action : le Match 5 a lieu au Forum de Los Angeles. À six minutes de la fin, Olajuwon est expulsé suite à une bagarre avec Mitch Kupchak. Privés de leur star, les Rockets parviennent malgré tout à se retrouver à 112 partout à quinze secondes de la fin. Un tir raté de Byron Scott donne le ballon aux Rockets, qui prennent un temps mort et mettent rapidement un système en place. Sur la remise en jeu de Rodney McCray, la balle parvient au géant Ralph Sampson. Dos au panier, celui-ci déclenche un tir hasardeux à 180 degrés en moins d’une seconde qui rebondit sur l’arceau avant de tomber dans le cercle. Les Rockets sont en finale et l’image de Michael Cooper s’affalant sur le sol en signe d’incrédulité restera dans les mémoires.

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6. Le contre de LeBron James sur Iguodala (Match 7, Finales NBA 2016)

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Le contexte : les Warriors font figure de favoris en cette année 2016. Avec 73 victoires et 8 défaites en saison régulière, ils ont surpassé le record des Bulls, pourtant jugé imbattable, et écrasé la concurrence avec un Stephen Curry de gala. C’est tout naturellement qu’ils retrouvent en finale les Cavaliers de LeBron James. Les Warriors parviennent à prendre l’avantage 3-1. Comme aucune équipe n’a jamais réussi à remonter un tel déficit en finale, on pense avec certitude que les Warriors vont l’emporter. Mais les Cavs se rebiffent (ha ! ha ! ha !) et reviennent à 3 victoires partout avant de revenir à San Francisco pour le dernier match.

L’action : alors que le score est de 89 partout à deux minutes de la fin, Kyrie Irving attaque le panier. Sa tentative de tir échoue et les Warriors lancent rapidement la contre-attaque. Iguodala se retrouve seul près du panier et amorce son double pas pour aller marquer lorsque James revient comme une bombe et écrase sur le panneau le ballon qui vient de quitter les mains de l’arrière de Golden State. Si celui-ci avait marqué, les Warriors auraient eu deux points d’avance qui auraient pesé lourd dans la balance. À la place, quelques minutes plus tard, Irving assommera les Warriors avec un panier à trois points, avant que James ne les enterre définitivement. La remontée impossible a eu lieu. Un moment historique pour les Cavs et surtout pour Cleveland, qui attendait une victoire de son équipe dans un sport majeur depuis cinquante-deux ans !

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5. Ray Allen à trois points (Match 6, Finales NBA 2014)

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Le contexte : en 2012-2013, les San Antonio Spurs continuent à faire ce qu’ils font depuis plus de quinze ans : gagner des matchs avec un collectif magnifiquement huilé. Avec Duncan, Ginobili, Parker, Diaw et le jeune Leonard, les Spurs jouent un basket parfaitement équilibré entre défense et attaque. Bilan : 58 victoires en saison régulière, des play-offs impeccables, et une finale six ans après leur dernière apparition à ce stade. Leur adversaire en finale : le Heat, champion en titre, avec son effrayant « Big Three » composé de LeBron James, Dwayne Wade et Chris Bosh. La série est très disputée. À 2 victoires partout, les Spurs gagnent le Match 5 pour mener 3-2. Le Match 6 a lieu à Miami ; la victoire est obligatoire pour les locaux.

L’action : les Spurs mènent de 10 points à l’entrée du quatrième quart-temps. Le Heat remonte au score, mais à 19 secondes de la fin, les Spurs ont deux points d’avance et Kawhi Leonard est au lancer-franc. Il rate le premier, mais rentre le deuxième pour donner trois points d’avance aux Spurs. Gregg Popovich, le coach des Spurs, fait sortir Tim Duncan pour faire rentrer Diaw, afin qu’il puisse défendre sur Chris Bosh, redoutable tireur à trois points. Mario Chalmers remonte le ballon et le donne à James, qui tente le trois points. Le tir est raté, mais Bosh est au rebond. Il donne le ballon à Allen qui tire à trois points en coin. Dans le mille. 95 partout. Le Heat gagnera le match après prolongation, puis remportera le Match 7. Pour la première fois, Tim Duncan perd en finale. S’il avait été sur le parquet, aurait-il pu prendre le rebond crucial ? On ne le saura jamais.

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4. Le « junior sky-hook » de Magic (Match 4, Finales NBA 1987)

Le contexte : après la parenthèse Houston en 1986, les Lakers et les Celtics se retrouvent en finale pour la troisième fois en quatre ans. Les Lakers ont peut-être leur meilleure équipe de cette période, pendant que les Celtics doivent faire face à une cascade de blessés. La volonté de Bird et le courage de McHale et Parish leur permettent cependant légitimement d’envisager une victoire. Les Lakers mènent deux victoires à une à l’approche du Match 4. Inutile de dire que le résultat sera crucial pour l’une ou l’autre équipe.

L’action : à sept secondes de la fin, alors que les Celtics mènent d’un point (106-105), les Lakers bénéficient d’une remise en jeu sous le panier des Celtics. Cooper donne le ballon à son meneur, Magic Johnson. Celui-ci se retrouve face à McHale, excellent défenseur. Magic cherche un coéquipier démarqué et n’en trouve pas. Il dribble vers le centre et prend McHale de vitesse ; Parish arrive en aide, suivi de Bird. Magic, qui a pris son élan, n’a pas beaucoup de temps pour réagir. La passe étant trop risquée, le meneur des Lakers déclenche un petit bras roulé parfait qui retombe dans le panier. 107-106, à deux secondes de la fin. Les Lakers emporteront ce match et le titre, non sans s’être fait une énorme frayeur dans les deux dernières secondes.

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3. « Havlicek Stole the Ball! » (Match 7, Finales de Conférence Est 1965)

Le contexte : « Havlicek Stole the Ball! » Ce cri du cœur lancé par le commentateur des Celtics Johnny Most est l’un des plus célèbres du sport américain. Most a décrit de façon parfaite l’ultime action du Match 7 de 1965, qui voyaient s’affronter Boston et Philadelphie. Il reste cinq secondes à jouer et le score est de 110-107 pour les Celtics lorsque Chamberlain ramène son équipe à un point de Boston. Bill Russell effectue la remise en jeu, mais le ballon frappe l’un des fils de fer qui maintiennent le panier aux quatre coins, ce qui entraîne un changement de possession automatique. Dans la salle, c’est la consternation. Comment le grand Bill Russell a-t-il pu commettre une telle erreur ? Le titre va-t-il échapper à Boston ?

L’action : L’arrière des Lakers Hal Greer va effectuer la remise en jeu sous le panier des Celtics. En toute logique, l’homme à trouver est Wilt Chamberlain, mais celui-ci est étroitement surveillé par Russell, et son horrible pourcentage de réussite au lancer-franc en fait une cible de choix pour une faute. Il n’y a pas beaucoup de temps pour se décider. K.C. Jones, l’arrière des Celtics, agite les bras devant Greer pour gêner son champ de vision. Greer effectue un petit saut pour avoir une meilleure vue et aperçoit l’ailier scoreur Chet Walker, en apparence seul devant la raquette. Mais Havlicek s’est placé près de la ligne de passe. La suite, c’est Johnny Most qui la raconte le mieux.

« Greer fait la remise en jeu. La passe est longue… Havlicek intercepte ! Il passe à Sam Jones ! Havlicek a intercepté ! C’est terminé ! Johnny Havlicek a intercepté la balle ! »

Victoire des Celtics, et septième titre consécutif pour Russell.

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2. « Bird steals it! » (Match 5, Finales de Conférence Est 1987)

Le contexte : Boston arrive en finale de Conférence Est 1987 avec la moitié des titulaires sur le flanc. Leurs adversaires : les Detroit Pistons, au style de jeu brutal, qui sont sur le point de gagner leur fameux surnom de « Bad Boys », en raison leur intimidation en défense et la punition physique qu’ils infligent à leurs adversaires. Sans surprise, les quatre premiers matchs sont très disputés et s’achèvent sur un score de parité (2 victoires partout). Le cinquième match n’est pas différent. Dans les dernières secondes du match, Detroit mène d’un point après un tir gagnant de Isiah Thomas. Sur la remise en jeu, les Celtics donnent le ballon à Bird, qui part vers le cercle mais se heurte à Dennis Rodman. Le ballon part vers la touche et Jerry Sichting, l’arrière des Celtics, la sort. Remise en jeu Detroit.

L’action : pendant que John Salley et Dennis Rodman lèvent leurs bras en l’air dans un même mouvement de joie, Isiah Thomas se précipite pour remettre le ballon en jeu rapidement avant que la défense se mette en place. Il n’entend pas son coach, Chuck Daly, s’égosiller pour demander un temps mort. Dennis Rodman est démarqué, mais son pourcentage de réussite aux lancers-francs catastrophique n’en fait pas un bon choix. Trois secondes se sont déjà écoulées ; Isiah se décide à passer à Bill Laimbeer, debout près de la ligne de fond. Bird, qui défendait sur Adrian Dantley, surgit et intercepte la passe dans les mains de Laimbeer. Il envisage de shooter, puis voit Dennis Johnson couper vers le cercle. En un éclair, il lui transmet le ballon et Johnson marque en double-pas. Les Celtics ont un point d’avance à une seconde de la fin. Ils remporteront le match et la série avec.

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1. Michael Jordan achève Utah (Match 6, Finales NBA 1998)

Le contexte : comment choisir un autre vainqueur ? Sans compter que ce n’est pas une action, mais trois actions décisives qu’a effectuées Michael Jordan en moins d’une minute. En 1998, Jordan et les Bulls retrouvent le Jazz de Karl Malone et John Stockton pour une revanche de l’année précédente. Jordan dispute la dernière finale de sa carrière (même si personne ne le sait encore à l’époque) et ne va pas rater sa sortie. Les Bulls mènent 3-2 en finale avant de se rendre à Utah pour un Match 6 décisif.

L’action : à domicile, Utah vend chèrement sa peau. À une minute de la fin, le Jazz a même trois points d’avance sur son prestigieux adversaire. Jordan fait revenir son équipe à un point en attaquant le panier. Sur la possession suivante, le ballon parvient à Karl Malone, qui est immédiatement pris à deux par la défense des Bulls. Jeff Hornacek tente d’aider son équipier, mais avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, Jordan passe derrière Malone et lui chipe le ballon. Quelques instants plus tard, il se retrouve face à Byron Russell pour le panier décisif. Il reste moins de dix secondes. Sur une feinte de Jordan (et une petite poussette), Russell se retrouve à terre. Michael a un tir ouvert. Il le rentre, bien sûr. 87-86, victoire des Bulls et sixième et dernier titre pour Jordan.