#75 : Chris Mullin

Pour comprendre la façon dont les joueurs ont été classés, merci de consulter cet article.

Le portrait de chaque joueur se divise en trois parties : le C.V. (qui résume le palmarès et les accomplissements du joueur), le côté pile (ses qualités) et le côté face (ses défauts).

Chris_Mullin

CHRIS MULLIN

16 ans de carrière dont 8 de qualité.
5 fois All-Star.
Parmi les 5 meilleurs joueurs de la NBA en 1992, top 10 en 1989 et 1991, top 15 en 1990.
Pic de forme de 4 ans en saison régulière : 26 points, 5 rebonds et 4 passes décisives de moyenne à 52 % de réussite au tir et 88 % de réussite aux lancers-francs.
Pic de forme de 2 ans en play-offs : 27 points, 7 rebonds et 4 passes décisives de moyenne à 54 % de réussite au tir (16 matchs).
Deux fois en tête au nombre de minutes jouées en une saison, une fois meilleur tireur à trois points de la saison.
Membre de la « Dream Team » de 1992.

*****

Côté face :

Chris Mullin était un Larry Bird en moins bon, gaucher, avec une coupe en brosse typiquement militaire, une peau un peu plus pâle, et un accent qui le faisait ressembler à un croisement entre Bruce Springsteen et Mike Francesa. Il a gâché ses trois premières années en NBA en raison de problèmes d’alcool et de poids, et il a été ralenti cinq ans plus tard par toute une série de blessures. Il était aussi complètement à la rue défensivement. S’il fallait désigner le pire défenseur des années 90, il est sans doute tout en haut de la liste avec Charles Barkley.

Côté pile :

Mais même s’il a atteint son pic de forme un peu tard, peu de joueurs modernes étaient plus divertissants ou intelligents à l’offensive que Mullin. Il est membre de l’équipe des joueurs modernes avec qui tout le monde aurait adoré jouer un match de basketball. En défense, malgré ses grosses lacunes, il faisait des ravages dans les angles morts et sautait sur les lignes de passe (comme Larry Bird), avec trois saisons à plus de deux interceptions par match. Et après avoir surmonté ses différentes addictions, Mullin s’est mis dans une forme monstre et ses cinq « bonnes » années de carrière ont été vraiment incroyables. La preuve ? Après sa nomination au poste d’entraîneur de la Dream Team, Chuck Daly a fait une présélection qui ressemblait à ceci (dans l’ordre) : Jordan, Magic, Robinson, Ewing, Pippen, Malone, Mullin. Donc, le meilleur entraîneur de la NBA du moment a classé Mullin derrière Jordan et Pippen en tant que troisième meilleur joueur de périmètre, alors que la NBA n’avait jamais eu dans l’histoire autant de joueurs de talent évoluant en même temps. Tout ça pour dire que Chris Mullin était vraiment sacrément bon.

Laisser un commentaire